Publié le 26/09/2021
Paul MAURICE, cité par Anne Rovan dans Le Figaro

Les Européens redoutent d’interminables négociations outre-Rhin et une paralysie allemande. La question taraude les Européens depuis des semaines. La formation du gouvernement allemand prendra-t-elle deux ou trois mois voire cinq comme en 2017 ?

Au regard du bras de fer qui s’engage entre le SPD et la CDU-CSU et de la nécessité de former une coalition de trois partis, les tractations pourraient s’éterniser.

  • « S’il n’y a pas d’accord en février, il n’y aura pas de grande décision en Europe jusqu’à juillet 2022. Il faudra laisser passer la présidentielle et les législatives françaises », s’inquiète Paul Maurice de l’Ifri.

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Angela Merkel laissera un grand vide en Europe, tant parmi les citoyens de l'UE qu'à la table des Vingt-Sept où elle jouait la fonction de rassembleur entre le Nord et le Sud, l'Est et l'Ouest.
 
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  • « Ce rôle de rassembleur était à la fois sa force et sa faiblesse puisqu'il aboutissait au plus petit dénominateur commun. Qui jouera ce rôle à l'avenir ? Emmanuel Macron est bien trop clivant. Le premier ministre des Pays-Bas, Mark Rutte, a le don pour se mettre tout le monde à dos. Mario Draghi peut-être », analyse Paul Maurice.
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