Publié le 12/10/2021

Tatiana KASTOUEVA-JEAN, citée par Virginie Robert et Yves Bourdillon dans Les Echos

Deux mois après la chute de Kaboul, les pays du G20 réunis mardi pour un sommet dédié à la situation en Afghanistan doivent trancher des questions difficiles. Faut-il maintenir l'aide à la population afghane alors que l'hiver approche ? Est-il opportun de reconnaître officiellement le régime taliban ? En échange de quelles garanties ?

Invité de France Inter la semaine dernière, Emmanuel Macron a évoqué la nécessité de poser «nos conditions à la reconnaissance des talibans ». Cela concerne aussi bien les Européens que les Américains, la Chine, la Russie, les grandes puissances d'Afrique, d'Asie Pacifique et d'Amérique latine, a-t-il précisé. Par ses propos, il ouvre la porte à une possible reconnaissance du régime.

« La Russie n'aime pas les régimes religieux. Si elle reconnaît les talibans, c'est une cartouche qu'elle ne peut tirer qu'une fois », a observé la chercheuse de l'Ifri Tatiana Kastouéva-Jean, lors de la World Policy Conference début octobre à Abou Dhabi. 

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