Publié le 03/12/2021

Elie TENENBAUM, cité par Félix d'Orso dans Le Parisien.

Les militaires français déployés au Sahel depuis 2014 font face à une hostilité de plus en plus visible, illustrée ces derniers jours au Burkina Faso puis au Niger par la mobilisation contre le passage d'un convoi militaire en route pour le Mali.

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Avec cet épisode, l’hostilité à la force Barkhane, qui combat les djihadistes présents au Sahel depuis 2014, a franchi un palier alors que l’image de la France dans la zone s’est clairement détériorée cette année. « Ces incidents, en particulier la première manifestation qui a bloqué le convoi à Kaya (Burkina Faso), ont été très médiatisés », confirme au Parisien Elie Tenenbaum, directeur des études de sécurité à l’Institut français des Relations internationales (IFRI) et spécialiste de l’Afrique subsaharienne. « Ils font suite à une montée des tensions cette année », ajoute-t-il.

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Mais pour Elie Tenenbaum, le « fond du problème » reste qu’une partie de la population civile « comprend mal les objectifs et les résultats de l’opération Barkhane ». À Téra, les heurts entre militaires français et manifestants ont éclaté car ces derniers cherchaient à « vérifier ce que les Français transportaient dans leurs camions » après avoir entendu que les soldats de Barkhane « donnaient des armes aux djihadistes », selon les témoins interrogés par Libération. « Malgré huit ans d’action, les terroristes courent toujours et une petite musique s’est composée sur les réseaux sociaux et dans la presse locale, affirmant que la France aide les djihadistes car elle en a besoin pour maintenir sa présence en Afrique de l’ouest », explique Elie Tenenbaum.

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> Lire l'article en entier sur Le Parisien [1].