Publié le 01/02/2022
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Cédric PHILIBERT

2,6 milliards de personnes, dont 1 milliard en Afrique subsaharienne, cuisinent avec la biomasse. Les dommages à l’environnement et à la santé publique, tout comme le temps et l’argent perdus, sont considérables. Si rien n’est fait, la situation va continuer de se dégrader.

•  La baisse rapide des coûts du solaire photovoltaïque et des batteries, couplée avec des ustensiles efficaces comme les autocuiseurs électriques à pression, offre aujourd’hui un immense potentiel pour un accès universel à la cuisson propre.

•  Une cuisson électrique efficace peut être reliée au réseau ou non, utiliser ou non des batteries. Elle ne doit pas satisfaire tous les besoins ; l’utilisation de plusieurs énergies est déjà commune dans les cuisines et devrait le rester. Elle peut être moins chère que la biomasse, mais les coûts d’entrée, élevés, doivent être répartis dans la durée.

•  Les gouvernements et les organisations non gouvernementales déploient souvent des stratégies parallèles pour améliorer l’accès à l’électricité et à la cuisson propre. Des stratégies intégrées en faveur de la cuisson électrique permettraient d’atteindre simultanément ces objectifs de développement durable en 2030.