Publié le 24/02/2022
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Olivier APPERT, Denis BABUSIAUX

 La transition énergétique risque d’être accompagnée de prix très élevés du pétrole. 

•  La demande en tendance encore haussière se heurtera à une évolution de l’offre sous tensions non pas du fait d’une absence de ressources, mais d’une insuffisance des investissements qui ne permettront pas de compenser le déclin naturel des gisements existants.

•  Les majors européennes vont réduire leurs investissements encore plus fortement et céder des actifs, tandis que seules les entreprises nationales, ou de petits producteurs, vont encore les accroître pour augmenter leur production. Il s’ensuit une montée en puissance du contrôle des pays producteurs sur le marché pétrolier avec les enjeux géopolitiques liés.

•  Un choc durable des prix se profile, qui peut provoquer de l’instabilité, des tensions sociales et de l’inflation. Un retour de l’Iran sur les marchés apaiserait un peu les tensions actuelles, mais n’infléchirait pas cette dynamique structurelle.