Publié le 28/02/2022

Dimitri MINIC, cité par Lucile Descamps dans Le Parisien.

Ce dimanche, le président russe a annoncé avoir mis ses forces nucléaires en «état spécial d’alerte». Si le protocole russe est très secret, une chose est sûre : l’utilisation de la bombe atomique ne se fait pas si facilement.

Dans le détail, « la mallette nucléaire russe est partagée par trois personnes : le chef de l’État, le ministre de la Défense et le chef d’état-major général des armées », avance Dimitri Minic, docteur en histoire des relations internationales et chercheur au centre Russie/NEI del’Ifri.

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Si Vladimir Poutine décidait de passer au niveau supérieur en déployant l’arme nucléaire, « ce qu’on peut espérer, c’est qu’au moins un des trois hommes (ayant l’accès à la mallette) oppose son refus », avance Dimitri Minic. Celui qui pourrait, logiquement, jouer les trouble-fêtes, c’est Valéri Guérassimov. La doctrine qui porte son nom « n‘est pas compatible avec l’emploi de l’arme atomique », analyse le spécialiste.

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Selon Dimitri Minic, l’annonce de dimanche pourrait tout simplement traduire « une volonté de négocier en position de force. Cette approche dissuasive combinée à un potentiel accord paix pourrait être une manœuvre de Poutine pour tenter de sortir rapidement de cette situation inconfortable ».

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