Publié le 30/03/2022
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Tatiana KASTOUEVA-JEAN, invitée dans "Décryptage" sur RFI 

Plus d'un mois après le début de la guerre, que sait-on de l'opinion russe ? Parvient-elle à s'informer ? Les sanctions sont-elles productives ? Les Russes souffrent-ils d'être catalogués comme coupables aux yeux du monde ou resserrent-ils les rangs derrière leur président ?

Les médias indépendants sont muselés, les manifestations réprimées, et l'intelligentsia fortunée quitte la Russie, inquiète de voir un rideau de fer retomber sur leur pays. Au front, les soldats affrontent le feu de la résistance ukrainienne, et ce qui était annoncé comme une opération spéciale rapide menace de se transformer en un conflit qui pourrait s'éterniser.

Comme la propagande n'utilise pas le mot de "guerre" mais "d'opération militaire spéciale", la majorité des Russes adhèrent à ce discours. Evidemment, les chaînes fédérales propagent la version des faits du Kremlin et les Russes peuvent de moins en moins bien s'informer sur cette guerre car plusieurs sources ont été fermées, même s'il demeurent quelques petites fenêtres par lesquelles c'est possible de le faire. 

 

Tatiana Kastouéva-Jean revient sur la désinformation sur la guerre portée par le Kremlin et les conséquences sur l'opinion publique russe. 

 

> Le podcast en intégralité sur RFI [1]