Publié le 25/08/2022
Vue d'artiste du drone sous-marin océanique © Naval Group

Léo PÉRIA-PEIGNÉ

Moins coûteux à l’achat et à l’utilisation que des unités habitées, les drones navals connaissent aujourd’hui une dynamique de fort développement. Dans leurs composantes aéronavale, mais aussi de surface et sous-marine, ils font office de multiplicateur de force.

Si les États-Unis et la Chine les intègrent dans leurs stratégies de compétition respectives, entre recherche de masse et développement accéléré de compétences spécifiques, des acteurs plus modestes comme la Turquie, la Corée du Sud et Israël s’y intéressent également, avec une orientation vers l’export.

La Marine nationale doit faire face au renouvellement de ses capacités sous-marines et aéronavales avec un budget limité, alors même que la France réaffirme ses ambitions en Indo-Pacifique.

Face à ce dilemme, la dronisation partielle peut contribuer au maintien de certaines capacités et à un retour à la masse soutenable tout en accroissant la résilience des futures unités de premier rang.