Publié le 30/09/2022

Marc-Antoine EYL-MAZZEGA,  

Intervention de Marc-Antoine Eyl-Mazzega, directeur du Centre Énergie & Climat de l'Ifri, à l'occasion de la réunion du Conseil de sécurité de l'ONU sur Nord Stream à la demande de la Russie, le 30 septembre 2022.

Réunis cet après-midi pour examiner la situation après les explosions subies par les gazoducs Nord Stream 1 et Nord Stream 2 en mer Baltique, les membres du Conseil de sécurité ont entendu ce pays et les États-Unis s’invectiver sur la question, tandis qu’une forte majorité de membres a demandé l’ouverture d’une enquête internationale indépendante pour faire la lumière sur ces « incidents » qui menacent la stabilité internationale. 

Les deux explosions qui ont touché, les 27 et 28 septembre derniers, les trois lignes de gazoducs de Nord Stream 1 et Nord Stream 2, qui relient la Fédération de Russie à l’Allemagne, ne relèvent pas d’un accident, mais d’un acte « humain », « délibéré », de « sabotage », ont, d’une même voix, convenu les délégations.

"Ces explosions créent un précédent extraordinaire où les infrastructures énergétiques sont la cible d'opérations de sabotage évidentes de nature sophistiquée. Nous avions déjà vu cela auparavant en Ukraine. Cela ne devrait pas concerner uniquement les Européens, mais aussi le reste du monde, car tout ce qui se passe en Europe a des implications mondiales.", Marc-Antoine Eyl Mazzega.

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> Lire tout le texte de la réunion sur le site de l'ONU  [1]ou voir la vidéo.