Publié le 19/11/2006

Contrairement à d'autres régions du Sud, l'Afrique demeure mal outillée pour affronter les contraintes, et profiter des opportunités de la mondialisation.

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Après les indépendances, l’Afrique s’est dotée d’une bureaucratie continentale à l’efficacité réduite. La marginalisation du continent dans les années 1990 a suscité de nouvelles logiques: la création de l’Union africaine, le développement des organisations sous-régionales, le NEPAD, divers processus d’intégration 'par le bas'. On est peut-être au seuil de la définition d’organisations du troisième type: traitant des problèmes transversaux en associant tous les acteurs, étatiques ou non.Abdou Diouf, proche du président Senghor et ancien Premier ministre (1970-1981), est élu président de la République du Sénégal en 1981. Occupant cette fonction jusqu’en mars 2000, il met en oeuvre une politique d’ouverture au multipartisme, de libéralisation progressive de l’économie et de décentralisation. En 2002, il est élu Secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF).