Publié le 21/09/2007

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La crise politique qui s’est développée autour du choix du président montre une fois de plus la fragilité du système démocratique turc. L’armée et les élites kémalistes laïques refusent de faire sa place à l’islam politique. L’AKP, arrivé au pouvoir démocratiquement, représente-t-il un risque pour la République laïque? Peut-on vraiment parler d’un parti islamiste? N’est-il pas d’abord un ennemi construit par les élites pour conserver leur place hégémonique dans le champ politique?Gülçin Erdi Lelandais, est docteur de l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) et enseigne à l’Institut d’études politiques de Toulouse. Ses travaux portent sur les mobilisations collectives, l’altermondialisme, les mouvements transnationaux et la Turquie.