Publié le 25/05/2011

Katharina GNATH, Claudia SCHMUCKER

Afin de pouvoir défendre ses intérêts - avant tout en matière de politique économique - sur la scène mondiale et coordonner les approches politiques au niveau international, l'Allemagne investit principalement le G20, mais aussi d'autres forums « G » : le G7/G8 en premier lieu, ainsi que des cercles plus informels.

L'Allemagne mise beaucoup sur une concertation étroite avec la France dans ces différents forums. Mais bien que les centres d'intérêt de la France et de l'Allemagne se recoupent largement et que les deux pays coopèrent étroitement, chacun pose ses propres priorités : l'Allemagne mise fondamentalement plus sur la liberté des forces du marché, ce qui se traduit par une adhésion traditionnellement forte au système des taux de change flottants, un refus de restrictions strictes sur les balances commerciales et un grand intérêt porté à la transparence des marchés de matières premières.

Les relations franco-allemandes dans le cadre des groupes « G » obéissent ainsi au principe d'un partenariat stratégique étroit, à l'intérieur duquel les deux parties fixent leurs propres priorités.

 

Katharina Gnath est depuis janvier 2009 chercheur au sein du programme « mondialisation et économie mondiale » de l’institut de recherche de la Deutsche Gesellschaft für auswärtige Politik (DGAP), et titulaire d’une bourse de thèse de la Graduate School for Transnational Studies à Berlin.

Claudia Schmucker est directrice de recherche du Programme «mondialisation et économie mondiale » de l’institut de recherche la Deutsche Gesellschaft für Auswärtige Politik de Berlin.

 

Ce document est disponible en langue allemande : Deutschland und die G-Clubs [1]

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