Publié le 04/12/2011

Alexeï SIDORENKO

Cette étude analyse l'effet du Web sur la société russe dans les années 2000, ainsi que les relations complexes entre Internet, les groupes de blogueurs et d'activistes numériques et des autorités désireuses de les manipuler.

Le Web crée de nouveaux espaces dans lesquels les politiciens et les "proto-politiciens" peuvent mettre en pratique un activisme numérique, développer des relations de confiance et élaborer de nouvelles identités. Dans le même temps, Internet est le théâtre d'une mobilisation des mouvements d’extrême-droite et islamistes, et fait l'objet d'un contrôle croissant de la part du gouvernement, préoccupé par son incapacité à dominer la sphère virtuelle.