Publié le 30/10/2012

Denis BAUCHARD

La position russe, mal comprise en Occident, devant le " printemps arabe " et les crises qui secouent le Moyen-Orient, doit être replacée dans le cadre des lignes de force qui sous-tendent la politique étrangère russe et qui, à bien des égards, prolongent celles de l’Union soviétique.

La mise à jour de sa politique étrangère au Moyen-Orient reste à faire et il est probable que la Russie continuera de mener une politique refusant les évolutions profondes qui affectent cette zone stratégique située dans son voisinage immédiat, montrant qu’elle n’a pas su s’adapter au nouveau contexte.