Publié le 15/07/2013

Eduard SOLER I LECHA

L’évolution de la crise économique et politique de l’Europe du Sud est désormais un paramètre important pour prévoir l’évolution des relations euro-turques.

Cette crise et sa gestion ont des retombées négatives pour les intérêts économiques de la Turquie et contribuent à détériorer l’image de la construction européenne auprès des élites et du grand public en Turquie. En outre, l’affaiblissement économique et politique de pays amis comme l’Italie et l’Espagne affaiblit les partisans d’une relance du processus d’adhésion. La situation en Méditerranée Orientale est particulièrement délicate, car l’impact de la crise sur les différends gréco-turcs et le problème de Chypre est ambivalent. Les scénarios d’évolution sont donc très ouverts et peuvent avancer dans des directions opposées.