Publié le 30/01/2014

Paul ROGERS

De simples appuis à des opérations combinées et de renseignement, surveillance et reconnaissance (ISR) limitées, les drones sont devenus des instruments polyvalents capables d’exécuter un large éventail de missions (qui vont des frappes légères aux missions de surveillance de longue haleine, en passant par des frappes d’opportunité contre des cibles évanescentes) et d’offrir de nouvelles options aux forces armées dans la manœuvre. 

Ces améliorations portant sur le rayon d’action, la vitesse, l’endurance, l’intelligence situationnelle et la charge utile, rendues possibles grâce à une utilisation adaptée des nouvelles technologies de l’information et de la communication, ont été accélérées par les terrains d’essai afghan et irakien qui se sont révélés essentiels au désarmement des résistances institutionnelles. Cela étant, ces contributions à la " courbe d’apprentissage " de la nouvelle technologie sont intervenues dans des milieux aériens permissifs. Après avoir retracé l’histoire de l’évolution des drones, cet article défend l’idée que les Etats-Unis peuvent surmonter les différents défis auxquels sont confrontés les drones dans des espaces aériens contestés. Ces derniers marquent le retour des menaces de la puissance entravant la projection de forces via des stratégies de déni d’accès. Afin d’augmenter leur potentiel de multiplicateur de force, les Etats-Unis seront amenés à perfectionner les capacités des drones en matière de furtivité, de manœuvrabilité et d’automatisation, renforçant ainsi leur puissance aérienne et maritime.

 

Ce contenu est disponible en anglais : Unmanned Air Systems: The Future of Air & Sea Power? [1]