Publié le 26/08/2014

Benjamin AUGE, , dans Le Monde

Le regard est toujours illuminé, le sourire aussi glaçant. Aboubakar Shekau, le chef de la secte islamiste nigériane Boko Haram, maîtrise à la perfection son rôle de « bad boy » mégalomane. Le rapt de plus de 200 lycéennes en avril à Chibok lui a offert une notoriété mondiale. Sa promesse de vendre une partie de ces jeunes filles – toujours introuvables – comme esclaves avait suscité un mouvement d'indignation au Nigeria et un début de mobilisation internationale. Plus de trois mois plus tard, les djihadistes dont les racines se situent dans le nord-est du pays continuent d'étendre leur emprise.

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