Publié le 01/11/2013

Laurence NARDON

Les priorités du président Obama sont clairement internes (économie, assurances santé…). En revanche, la politique étrangère est le domaine le plus faible et le plus décevant. Obama s’y révèle souvent pragmatique mais attentiste, modéré mais hésitant. Amérique latine et Afrique sont peu considérées. La relation avec la Russie reste compliquée. Washington n’a guère d’influence sur Israël. Pour le monde arabe, malgré le flamboyant discours du Caire (2009), les États-Unis sont partis d’Irak (2011), mais ont lâché le vieil allié Moubarak sans état d’âme et ont été sortis de l’ornière par les Russes dans le dossier syrien. Ils quitteront l’Afghanistan fin 2014 sans avoir rien réglé. La relation à l’Europe est loin d’être harmonieuse (scandale dévastateur des écoutes de la NSA…). Seul le rapprochement avec le nouveau président iranien ouvre une nouvelle perspective, plus ambitieuse. Reste la relation à l’Asie, dans sa diversité.