Publié le 01/09/2014

Shaul ARIELI

Nombre d’Israéliens et de Palestiniens s’élèvent contre la « solution à deux États ». 

Nombre d’Israéliens et de Palestiniens s’élèvent contre la « solution à deux États ». Au-delà des oppositions idéologiques, certains expliquent qu’une telle solution n’est plus envisageable compte tenu de l’imbrication croissante des territoires israéliens et palestiniens. Une étude précise de la répartition des populations et des infrastructures en Cisjordanie prouve néanmoins qu’il reste possible de tracer une « bonne » frontière entre Israël et le futur État palestinien.

Shaul Arieli, ancien colonel de l’armée israélienne, a commandé une brigade dans la bande de Gaza. Il a été chef de la direction des négociations de paix auprès du bureau du Premier ministre. En 2003, il a été l’un des principaux artisans de l’accord de Genève.

Traduit de l’hébreu par Sylvie Cohen.

 

Article publié dans Politique étrangère, vol. 79, n° 3, automne 2014 [1]

 

 

 

 

Plan de l’article

 

La faisabilité conceptuelle

La faisabilité politique

La solution à deux Etats vue d’Israël

La solution à deux Etats vue de Palestine

La faisabilité spatiale

La situation de la Cisjordanie

Quelle frontière entre Israël et la Palestine ?

L’intégration des populations déplacées en Israël