Publié le 20/12/2011

Françoise NICOLAS

En disparaissant le 17 décembre, Kim Jong-il a pris de court tous les analystes et perturbé les plans arrêtés de longue date à Pyongyang pour 2012.

Le "Cher Leader" ne célèbrera pas son soixante-dixième anniversaire l'année prochaine, mais il ne présidera pas non plus les festivités prévues pour le centième anniversaire de la naissance de son père Kim Il-sung, disparu en 1994, et pour l'accession de la République populaire démocratique de Corée (RPDC) au statut de "nation forte et prospère".

La réalisation de cet objectif avait en effet été opportunément fixée à 2012 de manière à faire coïncider les trois événements. Le sort en a voulu autrement.