Publié le 03/03/2015

Philippe MOREAU DEFARGES

Les relations du Royaume-Uni avec la construction européenne ne peuvent être que complexes, du fait d’un long héritage historique, et de la référence à des systèmes de valeurs, politiques et de société, souvent divergents.

Il reste que Londres est depuis 40 ans un élément important du destin européen. Si séparation il devait y avoir, elle affecterait profondément l’Union européenne, en particulier dans ses rapports avec le reste du monde.

Philippe Moreau Defarges est chercheur et codirecteur du rapport RAMSES à l’Ifri.

 

Article publié dans Politique étrangère, vol. 80, n° 1, printemps 2015 [1]

 

 

 

 

 

 

 

Plan de l’article

 

L’héritage

La puissance britannique ravagée par l’Europe

L’incurable nostalgie de l’insularité

L’exaspérante certitude de ne jamais avoir été vaincu

Les apports du Royaume-Uni à l’UE

L’Angleterre, laboratoire de l’Europe

« Mon gouvernement est pro-business »

L’universalisme par l’empire

Et si le Royaume-Uni ne voulait vraiment pas de l’UE ?

Un Royaume-Uni européaniser malgré lui

Une UE « britannisée » malgré elle

Il faut que l’UE soit ouverte ou fermée

L’UE ne peut refuser aux Britanniques ce que le Royaume-Uni a accordé aux Ecossais

La seule solution raisonnable : le compromis hypocrite