Publié le 03/03/2015

Jean-François HEIMBURGER

Le Japon a connu au début de l’automne 2014 l’éruption la plus meurtrière sur son territoire depuis près d’un siècle. L’imprévisibilité de l’événement a ravivé la crainte d’effets liés aux centrales nucléaires.

On ne peut empêcher les aléas naturels, mais les risques portant sur le nucléaire peuvent être réduits par l’action humaine. C’est cette voie que suivent scientifiques et politiques nippons qui, par la prévision et la prévention, s’organisent pour éviter un autre Fukushima.

Jean-François Heimburger, diplômé en histoire et géographie, est journaliste, spécialiste du Japon et en particulier des risques et catastrophes dans l’archipel.

 

Article publié dans Politique étrangère, vol. 80, n° 1, printemps 2015 [1]

 

 

 

 

 

 

 

Plan de l’article

 

Le Japon, principal pays volcanique

Les risques volcaniques

Prévision et prévention des risques

L’éruption imprévue du mont Ontake

Le scénario

Les dégâts

L’imprévisibilité de la catastrophe

La sécurité nucléaire face aux risques volcaniques

Avant et après Fukushima : la sécurité nucléaire renforcée

Centrale de Sendai : vers un redémarrage ?