Publié le 01/06/2015

Thomas GOMART

Au service d’une « grande stratégie », Moscou dispose d’abord de l’arme énergétique : mais l’effondrement des cours du pétrole et le conflit avec l’Ukraine la relativisent fortement. La dimension militaire, traditionnelle, est aujourd’hui limitée à la capacité de mener de « petites guerres » localisées. Reste la volonté d’ériger la Russie en puissance de valeurs contestant la primauté occidentale. Moscou joue ses cartes, mais il s’agit des cartes d’une puissance faible.

Plan de l’article

 

De la politique énergétique

Cadre d’interprétation

Principales inflexions

De la politique de sécurité

Cadre d’interprétation

Principales inflexions

Du prestige à l’idéologie

Cadre d’interprétation

Principales inflexions

 

Thomas Gomart est directeur de l’Ifri.

 

Article publié dans Politique étrangère, vol. 80, n° 2, été 2015 [1]