Publié le 01/06/2015

Myriam BENRAAD

L’État islamique dispose de revenus importants tirés notamment de sa prise de contrôle de banques, de sa maîtrise des réseaux de contrebande, en particulier d’hydrocarbures, et de soutiens externes. 

Cependant, son projet politico-militaire lui coûte cher : il doit payer des milliers de combattants et administrer les territoires qu’il contrôle. Pour s’assurer de nouvelles sources de revenus, il cherche à se lancer dans d’autres conquêtes, au-delà de l’Irak et de la Syrie.

Myriam Benraad est docteur en science politique de l’IEP de Paris, spécialiste de l’Irak et du monde arabe, consultante auprès de plusieurs organisations internationales. Elle a récemment publié : Irak, la revanche de l’Histoire. De l’occupation étrangère à l’État islamique (Paris, Vendémiaire, 2015) et Irak : de Babylone à l’État islamique (Paris, Le Cavalier Bleu, 2015).

 

Article publié dans Politique étrangère, vol. 80, n° 2, été 2015 [1]

 

 

 

 

Plan de l’article

Des conditions antérieures propices à l’ascension de Daech

Une économie politique rationalisée

Une puissance financière en déclin ?

Renforcer les dispositifs de lutte