Publié le 01/09/2015

Mansouria MOKHEFI

Pendant la guerre froide, l’Algérie était un partenaire privilégié de l’Union soviétique. Les liens entre les deux pays se sont distendus dans les années 1990 avant de connaître un regain depuis quinze ans.

Si les relations commerciales entre Alger et Moscou restent faibles, il en va tout autrement de la coopération dans les domaines militaire et énergétique. L’Algérie est le deuxième importateur d’armes russes et a fait appel à la Russie pour construire sa première centrale nucléaire.

Mansouria Mokhefi est conseiller Maghreb-Moyen-Orient à l’Ifri. Docteur en histoire, elle enseigne à la New York University.

 

Article publié dans Politique étrangère, vol. 80, n° 3, automne 2015 [1]

 

 

 

 

 

 

Plan de l’article

Un parallélisme des économies

La dépendance vis-à-vis des hydrocarbures

Une puissance fondée sur l’armée

Un commerce bilatéral faible

Une coopération militaire suivie

Le nouvel élan de la coopération à l’ère Poutine

L’entente énergétique

L’Algérie, un pivot dans la crise ukrainienne ?