Publié le 01/12/2015

Joël HUBRECHT

Nuremberg crée le principe moderne de justice pénale internationale, dans un contexte très spécifique. Les années 1990 sont celles d'une renaissance, en particulier avec l'ex-Yougoslavie et le Rwanda.

C'est la convention de Rome qui constitue une percée majeure, en créant une Cour permanente. Celle-ci est critiquée, et son statut n'est pas ratifié par la majorité des membres du Conseil de sécurité. Mais à 70 ans, l'idée de justice pénale internationale est jeune, et toujours une espérance.

Joël Hubrecht est responsable du programme Justice pénale internationale et justice transitionnelle à l'Institut des Hautes Études de la Justice (IHEJ, Paris).

 

Article publié dans Politique étrangère, vol. 80, n° 4, hiver 2015 [1]

 

Plan de l’article

Nuremberg : matrice et prisme déformant

Les années 1990 : un foisonnement et des changements de perspective

Après 2002 : un temps « prosaïque », de doutes et d’espoirs