Publié le 17/06/2016
PARIS, FRANCE - NOVEMBER 14, 2015

Dominique MOISI, chronique parue dans LES ECHOS
D’Orlando à Birstall en passant par Magnanville, le cycle de la violence semble s’être accéléré. Mais pour que la raison l’emporte, il faut que les dirigeants politiques prennent leurs responsabilités face à l’histoire.
 

En l'espace de moins d'une semaine, le cycle de la violence semble s'être accéléré sous nos yeux. Une violence qui n'est pas lointaine et anonyme, mais qui semble si proche et familière. Elle vise en effet, de manière presque systématique, des êtres jeunes et souriants, porteurs d'énergie et d'espoir. Une communauté, un couple, une députée. Ils ont tous été ciblés, plus pour ce qu'ils sont que pour ce qu'ils font. Les symboles de la liberté de choisir librement son orientation sexuelle à Orlando. Les représentants de l'autorité et de la proximité de l'Etat à Magnanville. Enfin à Birstall, petite commune du nord de l'Angleterre, l'incarnation la plus vivante, la plus gracieuse aussi - j'avais eu le privilège de la rencontrer lors d'une conférence - du fonctionnement naturel et modeste de la démocratie. Notre monde est-il devenu fou ?

 

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