Publié le 04/07/2016

Dorothée SCHMID, David CIRILLO
 
Dans la crise des réfugiés issue du conflit syrien, la Turquie est devenue le principal point de passage pour les migrants en direction de l'Europe, donnant à ce phénomène une importance de plus en plus grande, particulièrement en Allemagne. Ankara devenant ainsi un interlocuteur obligatoire pour l'Allemagne dans le but de gérer un des plus gros flux de réfugiés jamais connu sur son territoire, Berlin aurait dû se montrer bienveillant à l'égard du partenaire turc. Pourtant, en juin 2016, l'Allemagne choisit de voter en faveur d'un point que le gouvernement turc a toujours nié et combattu : la reconnaissance du génocide arménien.