La sécurité en Côte d’Ivoire. Un bilan du DDR

Cette dernière a rendu possible le succès du DDR avec le désarmement de 69 506 combattants (sur une liste totale de 74 000 ex-combattants), dont plus de 80 % ont déjà été réintégrés ou sont en passe de l’être. Conséquence de son succès, l’ADRR a été dissoute pour laisser la place à une Cellule de Coordination, de Suivi et de Réinsertion (CCSR). Désormais, aucun ancien combattant ne peut légalement porter d’armes. Comment les Ivoiriens ont-ils su faire fonctionner le DDR ? Ce succès est-il durable ? Et si oui, les recettes ivoiriennes sont-elles transposables dans d’autres pays ? En donnant la parole à un général ayant contribué au DDR et à un chercheur ivoirien spécialiste du DDR, ce séminaire permettra un débat utile et précis sur l’expérience ivoirienne.
Intervenants :
Bruno Clément-Bollée, général de corps d’armée (2S)
Issu des Troupes de Marine, le GCA (2S) Bruno Clément-Bollée a orienté sa carrière quasi-exclusivement sur l’Afrique où il a servi à multiples reprises. À la demande des autorités de Côte d’Ivoire, il a travaillé de 2013 à 2016 comme conseiller de l’Autorité pour le DDR dans ce pays.
Benjamin Olagboye, expert en post-crise et bonne gouvernance
Benjamin Olagboye est un expert du DDR et des questions de réintégration post-conflit. Il a commencé sa carrière à la mission des Nations unies en Côte d'Ivoire à la section DDR, puis il a connu une expérience au PNUD comme coordonnateur de la réintégration des ex-combattants.
Présidence :
Aline Leboeuf, chercheur, Ifri