Publié le 15/12/2017

Tatiana KASTOUEVA-JEAN, invitée de l'émission Les Enjeux internationaux sur France Culture

A quatre mois du premier tour des élections présidentielles de 2018, Vladimir Poutine entre en campagne.

Comme d’habitude le président n’a pas été malmené et a pu placer quelques bonnes formules. Après un léger suspens sur sa quatrième candidature, Vladimir Poutine avait déclaré lundi sa « volonté de rendre la vie meilleure dans ce pays, de le rendre plus puissant, mieux protégé ». Il apparaît serein avant cette élection, la voie apparaît assez dégagée, bénéficiant d'un contexte de renaissance internationale et de reprise économique et d'un paysage politique plutôt neutralisé, marqué par l'absence du principal opposant, Alexeï Navalny, de la présence de candidats anciens et hauts en couleur qui ne perceront pas, et un encadrement strict des manifestations, limitées par un certain nombre de lois adoptées depuis 2012.

Et pourtant, il a cette fois deux épines dans le pied : une opposition plus dure se prépare peut-être, et la question économique et ses conséquences – corruption, mécontentement – est plus aiguë qu'auparavant…

Intervenant :

Tatiana Kastouéva-Jean [1], chercheuse, Directrice du Centre Russie/NEI à l'Institut français des relations internationales.

Ecouter l'émission [2]