Publié le 16/03/2018

Sylvie CORNOT-GANDOLPHE, citée dans le Monde par Nabil Nakim
« Cette fois, nous sommes là pour longtemps : nos coûts sont si bas qu’on peut ­continuer même si les prix baissent. » Pour Tim Dove, PDG de Pioneer Natural Resources, l’un des plus gros acteurs du Bassin permien, les immenses réserves de schiste et les capacités de production assurent aux Américains une place de choix sur l’échiquier pétrolier mondial.
 

Selon le cabinet spécialisé Rystad Energy, les Etats-Unis disposeraient de plus de réserves prouvées que l’Arabie saoudite, avec 264 milliards de barils. La moitié porte sur le pétrole de schiste, dont le Texas abriterait à lui seul plus de 60 milliards de barils.

Mais cette comptabilité ne fait pas consensus, tant l’exercice d’évaluation des réserves est périlleux. Les pétroles de schiste sont « un casse-tête pour les prévisionnistes », ironise la consultante en énergie Sylvie Cornot-Gandolphe dans une note de l’Institut français des relations internationales (IFRI), « La revanche des pétroles de schiste », sortie en septembre 2017.


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