Publié le 24/05/2018

Marc-Antoine EYL-MAZZEGA, cité par Vincent Collen dans Les Echos

Le gazier russe devra faire des concessions pour garantir la concurrence dans les pays d'Europe centrale et orientale, mais il échappe à une amende.

Après sept ans d'enquête pour abus de position dominante, Gazprom et la Commission européenne sont parvenus à un accord.  Le groupe gazier russe, qui fournit à lui seul près de 40 % de la consommation de gaz de l'Union , a pris des engagements vis-à-vis de Bruxelles qui lui permettent d'échapper à une amende. « La décision adoptée ce jour lève les obstacles créés par Gazprom qui entravent la libre circulation du gaz en Europe centrale et...

Il y a quelques jours, les grandes lignes de l'accord ayant été dévoilées dans la presse, le patron du gazier public polonais PGNiG s'était déclaré « déçu » que l'Europe ne sanctionne pas Gazprom, qui a « abusé du marché », selon lui. Le gouvernement lituanien avait lui aussi critique l'accord à l'amiable. « La Commission a certainement tenu compte du recul des tensions sur le marché européen du gaz,favorisé par la baisse des prix depuis trois ans, et aussi du fait que Gazprom a été un fournisseur fiable », décrypte Marc-Antoine Eyl-Mazzega, de l'Institut français des relations internationales.

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