Publié le 05/06/2019

François FRISON-ROCHE

La guerre au Yémen est entrée dans sa cinquième année et s’est complexifiée.
 

Affrontements tribaux et oppositions de puissances régionales s’y entremêlent. Le pays est morcelé et la situation humanitaire ne cesse de se détériorer. Les accords signés à Stockholm en décembre 2018 entre le gouvernement d’Abd Rabbo Mansour Hadi et les rebelles houthis peinent à produire des effets sur le terrain. Alors que le conflit s’enlise, les limites de l’action onusienne sont patentes.

 

François Frison-Roche est chercheur au Centre national de la recherche scientifique (CNRS). Il a été directeur du projet français d’aide à la transition du Yémen (2012-2014).

 

Article publié dans Politique étrangère, vol. 84, n° 2, été 2019 [1]