Publié le 14/10/2019
Le président du Conseil Européen Donald Tusk, le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg, le président de la Commission Européenne Jean-Claude Juncker

Corentin BRUSTLEIN, (dir.)

Plusieurs développements d’ordres politique et sécuritaire survenus au cours des cinq dernières années ont rendu nécessaire de porter un regard neuf à la problématique des relations Union européenne (UE) / Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN).

L’accent mis de manière croissante sur l’autonomie stratégique européenne, concept se prêtant à des interprétations multiples et parfois contradictoires, a suscité nombre de craintes parmi les États membres de l’OTAN. Si certaines de ces préoccupations apparaissent légitimes, il existe de nombreuses manières de renforcer l’autonomie stratégique européenne sans affaiblir l’Alliance. Tandis que l’UE et l’OTAN se sont engagées en faveur d’une plus grande coopération au cours des dernières années, il apparaît plus nécessaire que jamais de rejeter la fausse opposition entre un renforcement de la Politique de sécurité et de défense commune (PSDC) et celui de l’OTAN, d’exploiter les opportunités existantes pour mieux coordonner les processus de développement capacitaire au sein des deux organisations, et d’identifier dans quels types de capacités militaires les pays européens devraient investir afin d’améliorer le partage du fardeau au sein de l’Alliance.

 

Cette publication contient des chapitres écrits par Sven BISCOP, Corentin BRUSTLEIN, Luis SIMÓN et Dick ZANDEE.

 

Ce contenu est disponible en anglais – Mutual Reinforcement: CSDP and NATO in the Face of Rising Challenges [1].