Publié le 10/06/2020

Pierre Nkurunziza, président du Burundi depuis 2005 qui devait achever son troisième mandat dans quelques mois, est mort le 9 juin. Décédé officiellement d’un arrêt cardiaque mais vraisemblablement en raison du COVID-19 ; sa femme, également touchée par la maladie est actuellement hospitalisée au Kenya.

Son successeur, le général Évariste Ndayishimiye, candidat du parti au pouvoir vainqueur de la présidentielle du 25 mai 2020, qui devait initialement être investit 20 août prochain le sera vraisemblablement dans les prochains jours.

L'Institut français des relations internationales (Ifri), notamment à travers les travaux de son Observatoire de l’Afrique australe et centrale, a régulièrement analysé la situation politique complexe de ce pays et les dérives de son régime.
 

> Dans les médias

Mort de Pierre Nkurunziza au Burundi : « Le coeur du système reste stable » [1], Thierry VIRCOULON est l''invité Afrique sur RFI, 10 juin 2020
 

> Notes de l'Ifri

Du président populaire au président sacré. La sacralisation de la figure présidentielle au Burundi [2]
Lior FAGNOTS, Notes de l'Ifri, septembre 2019

Mutation du secteur minier au Burundi : du développement à la captation [3]
Thierry VIRCOULON [4], Notes de l'Ifri, avril 2019

 

> Pour aller plus loin

Requiem pour l’accord d’Arusha. Réflexions sur la révision constitutionnelle au Burundi [5]
Laurent-Désiré SAHINGUVU, Thierry VIRCOULON, [4] Notes de l'Ifri, septembre 2017

L’opposition burundaise en exil [6]
Thierry VIRCOULON [4], Notes de l’Ifri, avril 2017

Leçons de la crise burundaise : les ratés du peacebuilding démocratique [7]
Thierry VIRCOULON, [4]Note de l'Ifri, juin 2016

Burundi : défaire la paix [8]
Thierry VIRCOULON [4] et Solène BRABANT, Notes de l'Ifri, septembre 2015