Publié le 25/09/2020

Matthieu TARDIS, invité de Cultures monde sur France culture

Cette semaine, la Commission Européenne présentait son nouveau Pacte sur la migration et l’asile, avec pour objectif de remplacer le controversé règlement de Dublin et d'organiser la « solidarité » des états-membres qui a tant fait défaut ces dernières années.

La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a défendu un équilibre « juste et raisonnable » entre « responsabilité et solidarité ». « Ce doit être obligatoire, tous les Etats membres doivent aider quand il y a une situation où un Etat membre est sous pression, lorsqu’il y a beaucoup de gens qui ont besoin de protection », a plaidé, quant à elle, la commissaire européenne aux Affaires intérieures Ylva Johansson.

Cinq ans après la crise des réfugiés de 2015, et une quinzaine de jours après l’incendie du camp de Moria sur l’ile de Lesbos, où étaient entassés plus de 12 000 personnes - et qui, fort heureusement, n’a pas fait de victimes - l'UE a-t-elle trouvé la solution ?

D’ailleurs que prévoit précisément ce nouveau Plan ? La Commission a-t-elle vraiment trouvé la recette pour construire un « mécanisme de solidarité obligatoire » ? Sera-t-il de nature à contenir les colères et à éviter la montée en puissance de populismes qui ont pu proliférer en Europe en se nourrissant du rejet de l’immigration ?

Un débat en compagnie de Matthieu Tardis, chercheur au Centre Migrations et sociétés de l’Institut français des relations internationales, et de Virginie Guiraudon, directrice de recherche au CNRS, en poste au centre d'études Européennes, à Sciences Po Paris.

Écoutez l'émission sur le site de France culture [1]