Publié le 01/03/2021

Marc JULIENNE, cité par Etienne Combier pour Novastan

Depuis le début de l’année 2021 et plus précisément la 46ème session du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies, les pays occidentaux ont haussé la voix contre la Chine et le sort des Ouïghours. Les parlements canadien et néerlandais ont notamment voté des motions affirmant que la situation au Xinjiang était un génocide. De son côté, la France a estimé que Pékin avait construit un “système de répression institutionnalisé”. 

Dans un contexte où les Etats-Unis de Joe Biden continuent de pointer du doigt Pékin sur ce sujet, reprenant l'argumentaire de Donald Trump de 2018, la Chine semble avoir face à elle un certain nombre de pays occidentaux. Reste que ces mots ne sont pas encore suivis de faits. Tentative de décryptage sur le timing de ces déclarations et leur potentiel impact sur la Chine.

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"Le fait qu'il y ait des échéances politiques fait que le Xinjiang revient sur le devant de la scène", estime à Novastan Marc Julienne, chercheur à l'Institut français des relations internationales (Ifri) spécialisé sur la Chine. 

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"L'accélération a commencé à l'été 2018, quand une délégation chinoise a été dépêchée à l'ONU pour s'expliquer sur les camps. La Chine niait alors fermement leur existence" décrit Marc Julienne. Mais du 9 au 10 octobre 2018, tout change. "La Chine a opéré un changement de stratégie et s'est mise à revendiquer l'existence de "centres de transformation par l'éducation"", explique le chercheur. 

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