Publié le 25/08/2021
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Sylvie CORNOT-GANDOLPHE

Une deuxième vague de projets de captage, utilisation et stockage du carbone (CUSC), bien différente de celle des années 2000, est en cours de développement, et la Norvège, le Royaume-Uni et les Pays-Bas sont à la pointe. La France et l’Allemagne disposent de compétences majeures et de nombreux projets pourraient y être menés.


•  Un tournant s’opère : les projets récents de captage et stockage du CO2 (CSC) s’appuient sur une approche hubs and clusters pour réaliser des économies d'échelle et des réductions de coûts, une coopération accrue entre les gouvernements et l'industrie, ainsi que des partenariats transfrontaliers régionaux.

•  Des verrous réglementaires, qui ne peuvent être résolus qu’à l’échelon européen, entravent encore l’industrialisation de la chaîne CUSC. Le soutien politique à tous les échelons manque également.

•  Les synergies entre les l’hydrogène et le CSC aux niveaux des applications, de la recherche et innovation (R&I) et des infrastructures de transport peuvent être exploitées dans des clusters décarbonés, optimisant le coût de la décarbonation. 

 

Cette publication est disponible en anglais uniquement : CCUS in Europe: A New Role and Implications for France and Germany [1]