Publié le 01/09/2021

Marc-Antoine EYL-MAZZEGA, cité par Antonin Marsac dans La Libre Belgique

Malgré les objectifs climatiques, la demande en énergies fossiles explose et les prix suivent une tendance similaire.

La tempête Ida, qui s’est abattue sur le sud des États-Unis, a poussé le pays à mettre sur pause sa production de pétrole et de gaz dans la région du golfe du Mexique. Malgré une hausse des prix redoutée, celle-ci est restée limitée. Néanmoins, les craintes liées à l’approvisionnement en certaines matières premières font redouter une hausse des prix à moyen terme. [...]

Le charbon, toujours indétrônable ?

Dénigré, particulièrement en Europe, le charbon reste cependant très demandé à l'international et les prix explosent. Le charbon australien est par exemple passé de 50,14 dollars la tonne à plus de 160 dollars en août 2021 (+219 % en un an).

"C'est la malédiction de cette période de relance actuelle", lance Marc-Antoine Eyl-Mazzega."Les prix sont au plus haut mais il faut répondre à la demande électrique à tout prix. La compétitivité de l'énergie solaire était devenue supérieure, ça allait dans le bon sens… mais il y a un retournement de situation, elle ne peut pas suivre au niveau production. Donc il faut s'attendre à de très fortes hausses des émissions de gaz à effet de serre", prévient-il. 

"Il y a une réelle volonté de désinvestissement en centrales au charbon", rassure-t-il, "mais le charbon est loin d'être mort", nuance-t-il lorsqu'on aborde la question de certains chantiers, bien que pour certains à l'arrêt, en Inde ou en Chine. "L'effet du prix, s'il est maintenu à un tel niveau, fera que ces centrales seront moins rentables à long terme", conclut-il.

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