Publié le 28/09/2021

Matthieu TARDIS, cité par Célian Macé, Gurvan Kristanadjaja et Jean-Baptiste Daoulas dans Libération

L’exécutif a annoncé une baisse «drastique» de la délivrance de visas pour forcer les autorités algériennes, marocaines et tunisiennes à réadmettre leurs ressortissants irréguliers visés par des mesures d’éloignement. Paris assume son chantage migratoire : Alger, Rabat et Tunis rechignent en effet à délivrer les laissez-passer consulaires qui permettent d’expulser les immigrés en situation irrégulière sur le sol français. 

Privés de visa. Le gouvernement français a décidé de freiner brusquement la délivrance de ces sésames administratifs, nécessaires pour voyager légalement en France, aux ressortissants des pays du Maghreb. Une baisse de moitié pour l’Algérie et le Maroc, d’un tiers pour la Tunisie, a révélé Europe 1 [1]

Une décision «drastique» et «inédite», a confirmé le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, mardi matin au micro de la radio, «rendue nécessaire par le fait que ces pays n’acceptent pas de reprendre des ressortissants que nous ne souhaitons pas garder en France». Paris assume son chantage migratoire : Alger, Rabat et Tunis rechignent en effet à délivrer les laissez-passer consulaires qui permettent d’expulser les immigrés en situation irrégulière sur le sol français. «Il y a eu un dialogue, il y a eu des menaces. Aujourd’hui, on met cette menace à exécution», a dit Gabriel Attal.

 

[...]

Lire la suite de l'article sur le site de Libération [2]