Publié le 07/11/2021

Julien NOCETTI, cité par Amaelle Guiton et Elise Viniacourt dans Libération 

Risques politiques, effets psychologiques… Pour endiguer la toute-puissance et les dérives du réseau de Mark Zuckerberg, l’Europe mise sur la contrainte, quand l’idée d’un démantèlement est portée par les démocrates aux Etats-Unis. Des hypothèses aux grands chantiers, tour d’horizon de cinq scénarios.

En 2004, ce qui s’appelle encore «Thefacebook» (littéralement, le trombinoscope) se présente comme «un répertoire en ligne qui connecte les gens», destiné aux étudiants de Harvard. Dix-sept ans plus tard, la plateforme revendique près de deux milliards d’utilisateurs quotidiens. Sa maison mère compte depuis 2012 le réseau social de partage de photos Instagram et depuis 2014 la messagerie WhatsApp, pour un total de trois milliards et demi d’utilisateurs mensuels revendiqués. Un colosse comparé par la lanceuse d’alerte Frances Haugen, auditionnée ce lundi au Parlement européen, à l’industrie du tabac.

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Autre obstacle, selon Julien Nocetti, chercheur associé à l’Institut français des relations internationales (Ifri) : les réticences d’une «bonne partie du camp républicain à entraver les Gafam». La raison? «Ne pas favoriser la Chine.» Résultat: pour l'heure, la dynamique antitrust marque le pas.

 

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