Publié le 07/12/2021

Tatiana KASTOUEVA-JEAN, citée par François d'Alançon dans La Croix

Les présidents américain et russe s’entretiennent, mardi 7 décembre, par visioconférence. Le Kremlin veut obtenir des garanties écrites sur le dossier ukrainien au profit de la Russie. Washington n’entend rien céder.

Vladimir Poutine et Joe Biden s’entretiendront longuement, ce mardi 7 décembre, par visioconférence. Ce sommet virtuel arrive à la suite de la rencontre entre des deux présidents, le 16 juin, dans la bibliothèque de la Villa La Grange, sur les bords du lac Léman, à Genève. Depuis, leur première entrevue au Kremlin en 2011, quand Joe Biden était vice-président de Barack Obama, les deux hommes ont appris se connaître. Ils se sont respectivement traités de « tueur » et de « gâteux », mais cela ne les a pas empêchés, en bons « professionnels », de relancer en juillet le dialogue bilatéral sur la cybersécurité et la stabilité stratégique. (...) 

Canal bilatéral sur l’Ukraine

Comme en juin, lors du sommet de Genève, Joe Biden et Vladimir Poutine pourraient se mettre d’accord pour calmer le jeu et entamer des consultations sur l’Ukraine. « Des concessions américaines seraient extrêmement mal reçues, tant par la Pologne, les Pays Baltes et l’Ukraine que par le Congrès américain », souligne Tatiana Kastouéva-Jeandirectrice du Centre Russie à l’Institut français des relations internationales (Ifri).« En revanche, les États-Unis et la Russie pourraient réactiver le canal bilatéral sur l’Ukraine qui existait parallèlement au groupe du format Normandie (France, Allemagne, Russie, Ukraine) avec le représentant spécial américain Kurt Volker. » 

 

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