Publié le 10/12/2021

Paul MAURICE, cité par Luisa von Richthofen dans la Deutsche Welle. Article paru en allemand

Quel regard porte-t-on en France sur le nouveau chancelier ? Et pourquoi la visite de ce vendredi sur les bords de la Seine est-elle plus qu'une simple politesse ?

Lorsque la présentatrice a demandé à Olaf Scholz, lors d'un débat télévisé, où se déroulerait son premier voyage officiel en tant que chancelier, il n'a pas douté une seconde : "A Paris". C'est désormais chose faite : Olaf Scholz, le nouveau chancelier allemand, se rend dès le troisième jour de son mandat chez le principal partenaire européen de la République fédérale. Dans le pays voisin. En France. 
 
Mais ce n'est pas la première fois qu'Olaf Scholz se rend au palais de l'Élysée. On s'y souvient encore de lui comme vice-chancelier et ministre des Finances de Merkel, et comme partenaire de son homologue français Bruno Le Maire. Tous deux ont été à l'origine de la création du fonds de reconstruction de l'UE suite à la pandémie du COVID. "Chez nous, Scholz est avant tout synonyme de continuité et de prévisibilité", explique Christophe Arend, député au sein du parti au pouvoir (LREM). 
 
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  • D'une manière générale, l'accord de coalition est sur de nombreux points une réponse tardive à la main tendue de Macron vers l'Allemagne, explique Paul Maurice de l'IFRI.

Car pendant des années, la France a été plutôt déçue par l'Allemagne de Merkel. En septembre 2017, le président Macron a présenté un plan ambitieux pour l'avenir de l'Europe dans son discours de la Sorbonne. "L'Europe que nous connaissons est trop faible, trop lente, trop inefficace, mais seule l'Europe nous donne une marge de manœuvre dans ce monde à l'occasion des grands défis". La solution proposée par Macron : plus d'Europe.

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>> Lire l'artilce (en allemand) sur le site de la Deutsche Welle [1]<<