Publié le 10/12/2021

Paul MAURICE, Hans STARK, Jérôme VAILLANT, Etienne DUBSLAFF

Les élections de septembre en Allemagne ont marqué un changement dans la mesure où, avec elles, s'est achevée l’ère Merkel qui a connu deux formes de coalition au pouvoir (grande coalition et coalition chrétienne-libérale ainsi que l’échec d’une tentative de coalition chrétiens-démocrates-verts-libéraux en 2017). 

Les résultats permettent d’apprécier l’évolution du système des partis et de la capacité de ceux-ci à former un gouvernement stable, tous les partis démocratiques étaient susceptibles de s’entendre pour former une coalition. La durée des négociations en vue de former une telle coalition a été une épreuve significative pour les partis sur la base de tendances déjà affirmées : pertes d’influence des grands partis Union chrétienne-démocrate / Union chrétienne sociale (CDU-CSU) et le Parti social-démocrate d’Allemagne (SPD), renforcement des Verts et des Libéraux, tassement de l’extrême droite, Alternative pour l'Allemagne (AfD) et non percée de l’extrême gauche (Die Linke).

 

Paul Maurice [1] est chercheur au Comité d'études des relations franco-allemandes (Cerfa) à l’Ifri

Hans Stark [2] est professeur à Sorbonne Université et conseiller pour les relations franco-allemandes (Cerfa) à l'Ifri

Jérôme Vaillant est professeur émérite à l'Université de Lille et directeur de la revue Allemagne d'aujourd'hui

Etienne Dubslaff est maître de conférences en civilisation allemande à l'Université Paul-Valéry Montpellier 3

 

Ce dossier intitulé "Les élections fédérales du 26 septembre 2021. Bilan et perspectives. Les partis dans les élections" est paru dans la revue Allemagne d'aujourd'hui, n° 238, octobre-décembre 2021 [3] et co-dirigé par Etienne Dubslaff, Paul Maurice, Hans Stark et Jérôme Vaillant.