Publié le 06/03/2022

Tatiana KASTOUEVA-JEAN, citée par Jean-Dominique Merchet pour l'Opinion

Durant les dix premiers jours de la guerre d'Ukraine, Emmanuel Macron a été le principal interlocuteur étranger de Vladimir Poutine.

 
 

C'est désormais moins vrai. Samedi, le Premier ministre israélien Naftali Bennett s'est rendu à Moscou pour y rencontrer le maître du Kremlin pendant trois heures et tenter une médiation dans le conflit. ce déplaceent s'est fait en étroite coordination avec le chancelier allemand Olaf Scholz, que Bennett est allé rencontrer à son retour de Moscou. 

[...]

C'est qu'Emmanuel Macron est également candidat. Il investit beaucoup de capital politique sur sa stature internationale. "Macron vit un peu son "moment Kennedy" lors de la crise des missiles de Cuba en 1962", constate un proche du dossier. La guerre en Ukraine lui permet d'éviter d'entrer totalement dans l'arène de la politique intérieure, où son bilan et son projet seraient soumis à la critique. C'est, si l'on ose dire, de bonne guerre. 

Reste à comprendre pourquoi Vladimir Poutine a semblé privilégier un dialogue quasi-exclusif avec Emmanuel Macron ? 

 

Il est le seul que le président russe connaît depuis longtemps - cinq ans. Et cela compte dans les relations entre dirigeants, assure Tatiana Kastouéva-Jean. 

 

> L'article en intégralité sur l'Opinion [1]