Publié le 18/10/2022

Michaël LEVYSTONE, cité par Marc Nexon dans Le Point

Tadjikistan, Kazakhstan, Arménie… Le chef du Kremlin doit faire face aux récriminations des anciennes républiques soviétiques effrayées par la guerre en Ukraine. C’est un lâchage en règle. Malmené sur le front militaire en Ukraine, Vladimir Poutine subit d'autres revers sur les marches de son empire. Plusieurs anciennes républiques soviétiques prennent désormais leurs distances, effrayées par l'impérialisme belliqueux de la Russie. 

Le coup de semonce le plus spectaculaire vient du président du Tadjikistan Emomali Rakhmon, 70 ans, au pouvoir depuis 1992. Le 14 octobre, lors d'un sommet Russie-Asie centrale, celui-ci sort de ses gonds. « J'en ai par-dessus la tête de nos discussions et de nos blablas, lance-t-il en serrant les poings, oui, nous sommes de petites nations, mais nous avons une histoire, une culture et nous voulons être respectées. »

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« La Chine se propose  de former les membres des forces de sécurité », souligne le spécialiste de l'Asie centrale, Michaël Levystone, chercheur associé à l'Ifri. 

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« Il y a eu des coupures sur les exportations kazakhstanaises de pétrole, explique l'expert Michaël Levystone, mais de manière générale la Russie ne peut pas se permettre de déstabiliser l'Asie centrale, le danger est trop grand avec la proximité de l'Afghanistan et le risque de crises migratoires. »

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