Publié le 23/11/2022

Marc-Antoine EYL-MAZZEGA, cité par Eline Huisman dans Volkskrant

L'avenir de la France passe par le nucléaire, déclare le président Macron, qui rêve d'une renaissance du nucléaire avec des centrales nucléaires comme pierre angulaire de "l'autonomie stratégique" de la France. Mais près de la moitié des 56 réacteurs sont fermés.

Depuis le début de la crise énergétique et la guerre en Ukraine, l'énergie nucléaire est à nouveau à l'honneur - aux Pays-Bas, où le cabinet veut construire deux nouvelles centrales,
mais aussi en France, où le président Macron voit le secteur nucléaire comme « pierre angulaire de notre autonomie stratégique ». Mais tout comme l'Europe aspire à plus
d'indépendance dans son approvisionnement énergétique, cette pierre angulaire française est dans un mauvais état- et cela a des conséquences ailleurs en Europe.
 
Macron veut sortir le secteur du marasme avec un plan d'un milliard de dollars. Le président promet la construction de six nouvelles centrales, d'une valeur de 50 milliards d'euros
d'investissements publics. 8 centrales supplémentaires pourraient être ajoutées plus tard. Dans le même temps, le parc existant doit être préparé avec des travaux d'entretien à
grande échelle pour durer encore dix ans de plus que les quarante ans initialement prévus. La filière nucléaire française est-elle capable d'une telle renaissance ?
 
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L'échec français affecte également le reste de l'Europe. Dans une discussion à ce sujet, Marc-Antoine Eyl-Mazzega, directeur du centre énergie et climat du think tank Ifri, ne peut s'empêcher de souligner l’importance du rôle des Pays-Bas.

 

« Nous y parviendrons cet hiver », pense Eyl-Mazzega. "Mais la seule façon d'empêcher une catastrophe industrielle l'année prochaine est d'augmenter l'approvisionnement en gaz de Groningue."

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> Lire l'article intégral sur Volkskrant [1] (en néerlandais)