Publié le 26/05/2009

Thierry COVILLE

L'économie iranienne reste peu intégrée dans l'économie mondiale. La structure de son commerce extérieur est celle d'une économie pétrolière exportant essentiellement des hydrocarbures et importrant des produits manufacturés. De même, les investissements directs reçus par l'Iran restent faibles, avec 754 millions de dollars en 2007 (contre 1 138 millions pour le seul Qatar). De la même manière, l'Iran est encore peu intégré dans le système financier mondial. Par ailleurs, les investissements de portefeuille étrangers en Iran restent très faibles du fait du sous-développement des marchés financiers et de la faible ouverture de l'Iran dans ce domaine. L'Iran n'a donc pas été affecté, à travers son système financier, par la crise des subprimes.