Publié le 01/06/2008

Maxime LEFEBVRE

Le " non " irlandais au traité de Lisbonne a brutalement reposé la question du rapport des citoyens à la construction européenne. La France, qui avait dit " non " à la Constitution, risquait moins de rejeter le Traité qui lui a succédé, puisque c"est la ratification par voie parlementaire qui a été choisie cette fois. Alors qu"elle assume au second semestre 2008 la présidence de l"Union européenne (UE), la France est-elle pour autant fondamentalement réconciliée avec une Europe qui a tant de mal à accrocher les peuples ?