Publié le 22/11/2012

Hugues EUDELINE

La mondialisation économique s’est développée à la faveur de l’accroissement des flux maritimes, offrant ainsi un second souffle à l’histoire millénaire de piraterie. 

Présente sur toutes les mers du globe, et plus particulièrement dans le golfe de Guinée, la Corne de l’Afrique et l’Asie du Sud-Est, la piraterie n’est plus seulement motivée par l’intérêt financier traditionnel. L’apparition d’"Etats faillis", à l’exemple de la Somalie, favorise le libre développement de la violence mêlant de ce fait piraterie et autres activités criminelles ou terroristes. Afin de répondre à ces enjeux, la communauté internationale doit désormais choisir entre différentes options destinées à contenir la menace pirate : maintien de l’actuelle posture défensive et réactive, adoption d’une approche plus coercitive sans pour autant d’engagement terrestre prolongé, ou encore engagement des opérations de stabilisation au long cours sont autant de voies qui méritent d’être explorées, même si seule une combinaison pragmatique de ces différentes postures semble la plus à même de satisfaire la communauté internationale.